Les études sont « passionnantes et donnent des indices sur les endroits à examiner » dans les recherches futures, a déclaré Heather Snyder, PhD, directrice des opérations médicales et scientifiques de l’Association Alzheimer, à Healthline.

Mais elle a noté que si les participants sont relativement diversifiés, il s’agit encore d’études relativement petites.

Ce n’est pas rare.

« La plupart des études sur l’exercice ont été relativement petites », a-t-elle dit.

Mais leur nombre augmente.

Une étude publiée l’année dernière a révélé que les patients atteints d’une forme héréditaire rare et précoce d’Alzheimer qui faisaient de l’exercice pendant au moins 2 heures et demie par semaine avaient de meilleures performances cognitives et moins de signes d’Alzheimer que ceux qui n’en faisaient pas.

Elle a suggéré que les bénéfices de l’exercice observés chez les personnes atteintes d’Alzheimer pourraient être valables même pour les personnes qui ont le plus grand risque de développer la maladie.

D’autres études ont également constaté que l’exercice a des effets bénéfiques, y compris le ralentissement du taux de déclin cognitif chez les personnes en bonne santé ainsi que chez les personnes à risque de démence et celles qui en sont déjà atteintes.

Et d’autres études encore ont conclu que l’exercice peut être lié à un risque réduit de développer la maladie d’Alzheimer.

Pour obtenir des réponses plus fermes sur la causalité, il faudra plus de travail.

« Nous aurions besoin (a) de mener des études longitudinales où les gens sont suivis dans le temps pour voir comment la forme physique – et le changement de la forme physique – suit le changement des biomarqueurs, et (b) de mener des essais contrôlés randomisés pour examiner comment l’initiation d’un régime d’exercice chez les personnes qui sont actuellement inactives pourrait affecter les biomarqueurs à l’avenir », a déclaré Okonkwo à Healthline. « Nous poursuivons les deux voies. »

L’étude américaine Pointer organisée par l’Association Alzheimer pourrait être la principale façon dont cela se produit.

L’essai clinique de deux ans évalue si les changements de style de vie peuvent préserver la fonction cognitive chez les personnes âgées à risque de déclin cognitif.

C’est une façon plus large et plus systématique d’étudier les effets de l’exercice ainsi que d’autres facteurs.

« Il s’agit de regarder vers l’avenir et d’identifier quelles interventions sur le mode de vie peuvent être bénéfiques pour la santé du cerveau », a déclaré Snyder.

Le but de l’étude Pointer « est de nous amener aux recommandations », a-t-elle dit.

Mais elle a noté qu’elle pourrait également ouvrir la porte à de nouvelles thérapies au-delà de la simple recommandation de faire plus d’exercice.