Comment les animaux voient dans le noir

Mite épervier de l’éléphant

La mite épervier de l’éléphant peut voir la couleur à la lumière des étoiles

Les récepteurs de lumière dans l’œil de cet insecte obtiennent trois ordres de grandeur de plus de lumière que les abeilles. C’est la différence entre la lumière de la pleine Lune et la seule lueur des étoiles. Une grande lentille et une courte distance jusqu’aux récepteurs de couleur apportent suffisamment d’illumination pour que le papillon de nuit puisse voir la lumière bleue, jaune et ultraviolette (UV), même lorsque la Lune n’est pas sortie.

Le papillon de nuit de l’éléphant se nourrit de fleurs tubulaires comme le chèvrefeuille et doit être capable de voir sa nourriture pendant la nuit. Ses capacités de détection des couleurs en basse lumière aident le papillon de nuit à trouver les fleurs aussi facilement que les papillons le font dans la journée. Les fleurs et les feuilles absorbent la lumière UV, qui se trouve en dehors du spectre visible des humains. Les pétales brillent comme une affiche de lumière noire, annonçant leur nectar aux insectes pollinisateurs et aidant à répandre leur pollen dans la région.

Rat

Les moustaches du rat détectent la forme de l’environnement

Lorsqu’il s’agit de se déplacer, les moustaches sont vitales pour les rats. Les poils qui dépassent de leur museau sont si sensibles qu’ils peuvent identifier des objets et détecter des changements dans le flux d’air en l’absence de lumière. Dans des conditions de laboratoire, les rats sont capables de faire la différence entre du papier de verre rugueux et lisse en le touchant avec leurs moustaches.

Les longues fibres sont constamment agitées d’avant en arrière à grande vitesse. C’est ce qu’on appelle le whisking actif, et le mouvement des poils capte les mouvements des particules d’air qui pourraient être causés par un prédateur rôdeur. Ce comportement est si important que les bébés rats apprennent à le pratiquer après seulement 12 jours de vie. Chaque moustache naît d’un follicule rempli de sang, et le mouvement du poil modifie la pression du sang à l’intérieur. Cela déclenche un signal au cerveau qui indique au rat le degré auquel le poil a bougé et dans quelle direction.

Cet article a été publié à l’origine dans le numéro 65 du Monde des animaux, écrit par Amy Grisdale

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