Erreurs de délivrance de la cyclosporine

Il y a près de 20 ans, nous avons publié un article sur SANDIMMUNE (cycloSPORINE gélules et solution buvable) et sur la façon dont cette forme non modifiée du médicament présente une biodisponibilité réduite par rapport à NEORAL ou GENGRAF (cycloSPORINE gélules et solution buvable). À l’époque, une enquête menée par Novartis a révélé que 24 % des ordonnances ne précisaient pas la forme du médicament à délivrer, et que seulement 22 % de ces ordonnances étaient clarifiées. Nous mentionnons ce fait parce que, 20 ans plus tard, nous recevons encore des rapports de patients ayant reçu SandIMMUNE alors que la préférence du prescripteur allait à une formulation orale modifiée de cycloSPORINE. Trois patients ont récemment reçu SandIMMUNE au lieu de la forme plus appropriée du médicament, Neoral ou Gengraf. Dans un autre cas, lors du bilan comparatif des médicaments, une infirmière a documenté qu’un patient hospitalisé prenait de la cycloSPORINE mais n’a pas vérifié le nom de marque pour déterminer s’il s’agissait de la forme modifiée ou régulière du médicament. Le médecin du patient a prescrit SandIMMUNE, et le patient a reçu une dose avant qu’un technicien en pharmacie ne découvre que le patient avait récemment rempli une ordonnance de Gengraf.

En raison de la différence de formulation, ces produits ne sont pas interchangeables. Les taux sanguins doivent être surveillés pour éviter des conséquences graves si un patient transplanté reçoit la mauvaise formulation. Les prescripteurs doivent indiquer le nom de marque, et les pharmaciens doivent clarifier les ordonnances pour la cycloSPORINE. Les systèmes de saisie des ordonnances devraient clairement afficher ces différentes formes du médicament, et un arrêt brutal devrait forcer la vérification de la forme correcte du médicament pendant la prescription.

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