La plupart des espèces d’hippocampes peuvent être trouvées dans des zones boueuses ou sableuses. Certaines cependant, vivent de préférence entre les coraux et les éponges. Ils restent généralement longtemps au même endroit, et durant toute leur vie, ils restent avec le même partenaire. Les yeux peuvent tourner indépendamment les uns des autres, et avec leur longue queue préhensile rétractable, ils sont généralement ancrés à des bâtons, des coraux ou des algues.
L’hippocampe le plus célèbre est probablement l’hippocampe pygmée hippocampus bargibanti. On les trouve généralement à de plus grandes profondeurs, entre 25 et 35 mètres. Mais nous avons déjà trouvé des hippocampes bargibanti à une profondeur de moins de dix mètres ! Ils vivent uniquement sur les gorgones du genre Muricella, où ils prennent parfaitement la forme et la couleur (rouge ou jaune) de l’éventail sur lequel ils vivent. La nuit, les polypes du corail Muricella sont généralement ouverts et cela rend tellement mieux sur la photo que sur une photo prise le jour, où les polypes sont généralement fermés.
En revanche, l’hippocampe pygmée Pontohi vit relativement peu profond. La plupart de ces animaux se trouvent entre 7 et 14 mètres de profondeur. On distingue une variante brune, jaune et blanche dont la taille maximale est de 14mm ! Ils sont donc beaucoup plus petits et aussi beaucoup plus mobiles que l’hippocampe pygmée Bargibanti. Photographier un hippocampe pygmée Pontohi demande donc beaucoup de patience.
Pour photographier des hippocampes : prenez votre temps ! Les hippocampes ont également l’habitude de tourner le dos lorsqu’ils pensent être en danger ou en cas de problème. Certaines espèces vont se coucher sur le sable et font le mort. Pas vraiment la position idéale pour prendre de belles photos.
Mais quand ils s’habitueront à vous et à votre présence, vous serez probablement récompensé de votre patience !
Espèces d’hippocampes pygmées :

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