Un sexothérapeute peut être un psychiatre, un thérapeute conjugal et familial, un psychologue ou un travailleur social clinique. Nous sommes spécialement formés aux méthodes de sexothérapie au-delà de la formation minimale sur la sexualité qui est requise pour chacune de ces licences.

Il existe quelques écoles supérieures aux États-Unis qui se spécialisent dans la formation à la sexothérapie. Certaines personnes assemblent leur formation par une autoformation rigoureuse et par la participation aux conférences annuelles des principales organisations sexologiques. Il existe environ une douzaine de revues scientifiques consacrées uniquement à la recherche sur la sexualité. Il y a environ six organisations majeures qui organisent des conférences et des formations.

Voir un sexologue, c’est donc comme aller chez un gynécologue pour des problèmes gynécologiques plutôt que chez un médecin de famille. Les deux se sont spécialisés particulièrement dans ce domaine. Cela ne veut pas dire qu’on ne pourrait pas obtenir une bonne aide d’un non sexologue pour un problème sexuel, c’est juste que la probabilité pourrait être un peu moindre.

La plupart des sexologues ont une conscience particulière de la sexualité qui s’élève au-dessus de l’opinion personnelle ou des expériences personnelles. Nous avons généralement plusieurs choix de moyens pour traiter un problème particulier lorsque quelqu’un le présente. Nous adaptons notre traitement à la ou aux personnes qui se présentent à nous. Nous ne sommes pas un « gros marteau » destiné à contraindre une personne qui veut moins de sexe à en vouloir plus. Il existe une méthode sexologique pour traiter les problèmes sexuels. À l’exception de l’ajout de thérapeutes substituts sexuels distincts (dans un très petit nombre de cas), la sexothérapie est entièrement une thérapie par la parole.