Ségrégation des chromosomes pendant la méiose : construction d’un bivalent unambivalent

La ségrégation fidèle des chromosomes pendant l’anaphase exige que des connexions microtubulaires stables soient établies entre les chromosomes et les deux pôles du fuseau par la métaphase. L’orientation bipolaire suit une période active de connexions transitoires entre les kinétochores et les pôles, et la tension médiée par les attachements entre les chromosomes stabilise les bivalents qui ont des connexions avec les pôles opposés. Cette revue se concentre sur la façon dont les chromatides sont attachées ensemble dans le bivalent pour assurer une ségrégation correcte dans les deux divisions méiotiques. Les homologues sont séparés au cours de la méiose I, et les croisements réciproques, définis cytologiquement comme des chiasmas, maintiennent généralement les homologues ensemble pour cette division. Les croisements eux-mêmes doivent être empêchés de migrer hors des bras de chromatides. Des substances de liaison localisées au niveau du croisement et la cohésion des chromatides soeurs distales du croisement ont été proposées pour empêcher la perte des chiasmas. Les événements spontanés de non-disjonction et les mutations qui perturbent le maintien des chiasmas sont analysés dans le contexte de ces modèles. Les homologues qui ségrégent en méiose I sans chiasma sont brièvement discutés. Le bivalent doit également être construit de manière à ce que quatre chromatides ne présentent que deux kinétochores fonctionnels avant l’anaphase I. Les données cytologiques et génétiques suggèrent que les kinétochores sœurs sont dupliquées mais contraintes d’agir comme un kinétochore unique. De plus, les régions centromériques des chromatides sœurs conservent leur cohésion jusqu’à l’anaphase II, alors même que la cohésion sur les bras des chromatides sœurs est perdue à l’anaphase I. Des mutations qui perturbent spécifiquement ce processus sont présentées.

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