Hamza ben Laden, le fils et successeur potentiel du défunt chef d’Al-Qaïda Oussama ben Laden, a été tué dans une opération antiterroriste américaine, a confirmé samedi le président Donald Trump.

Il a été tué dans une opération dans la région Afghanistan-Pakistan, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

Sa mort privera non seulement Al-Qaïda « d’importantes compétences de leadership et du lien symbolique avec son père, mais compromet d’importantes activités opérationnelles du groupe », indique le communiqué.

Il « était responsable de la planification et des relations avec divers groupes terroristes », ajoute le communiqué.

NBC News a d’abord rapporté en juillet que les États-Unis avaient obtenu des renseignements selon lesquels Hamza avait été tué, sur la base d’informations provenant de trois responsables américains.

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Le décès a eu lieu à un moment donné au cours des deux dernières années, ont déclaré les responsables, mais la confirmation n’est venue que récemment.

La dernière déclaration publique connue de Hamza ben Laden a été publiée par la branche médiatique d’Al-Qaïda en 2018. Dans ce message, il menaçait l’Arabie saoudite et appelait les peuples de la péninsule arabique à se révolter.

Hamza ben Laden serait né vers 1989. Son père s’est installé en Afghanistan en 1996 et a déclaré la guerre aux États-Unis.

Hamza l’a accompagné et est apparu dans les vidéos de propagande d’al-Qaïda. En tant que chef d’al-Qaïda, Oussama ben Laden a supervisé les opérations contre des cibles occidentales qui ont culminé avec les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center de New York et le Pentagone.

Les Navy SEALS ont tué Oussama ben Laden en 2011 lors d’un raid sur son complexe d’Abbottabad, au Pakistan. Hamza n’a pas été retrouvé dans le complexe. Des lettres saisies dans le complexe suggéraient que l’aîné des ben Laden voulait que son fils le rejoigne à Abbottabad et le préparait à devenir un leader.

Un rapport des Nations unies publié l’année dernière notait qu’Hamza ben Laden « continuait à émerger comme une figure de proue d’Al-Qaïda. » Il suggérait que lui et Ayman al-Zawahiri, qui a pris la tête d’Al-Qaïda après la mort d’Oussama ben Laden, « se trouveraient dans les zones frontalières entre l’Afghanistan et le Pakistan »

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